Vivant, absolument vivant (c'est à dire dans la merde...)
Hier mercredi, rien à la télé. L'occasion révée pour faire un peu de culture. Et pas n'importe quoi. Pas un simple cinoche, fût-il drame psychologique hongrois d'3h30. Non, de la vraie culture.
Une lecture.
De poésie en plus.
Charles Pennequin (plus un batteur (en l'occurence Eric Pifeteau, Ex Little Rabbit, Secte Machine etc).
Charles Pennequin fait de la poesie fleuve en crue, suite de boucles imparfaites qui se complètent, comme un espèce de marabout d'ficelle âpre prennant alternativement la forme d'une longue logorrhée ou d'un collage surréaliste de slogans.
Alignés comme un long wagon de sons, les mots arrivent métronomiquement et forment lentement des images qui s'empilent les unes sur les autres. Peu de variations de rythme, ni d'intensité, même quand Pennequin s'est mis à déambuler dans le public avec un mégaphone.
Autant dire que c'était pas la bonne adresse pour la marrade...
Mais il y a un temps pour tout : un pour rigoler, et un pour la poésie contemporaine un chouia absconde à l'achimie expressive, et des tas d'autres (temps) pour des tas d'autres choses
Bref, le dispositif n'avait rien de révolutionnaire (mais qui a dit qu'il fallait l'être ? comme l'a dit Pennequin lui même hier, tout à été fait, on vie toujours dans l'après*) Mais particulièrement adapté à sa poésie en prose...
http://poezibao.typepad.com/poezibao/2008/05/anthologie-pe-4.html
http://www.pol-editeur.fr/catalogue/ficheauteur.asp?num=5732
* Quelque chose dans ce style et en résumé ; c'est de mémoire. A moins aussi que je me sois complètement fourvoyé (cette remarque valant au passage pour à peu près tout)
Tout ça à l'Atelier, chouette lieu de Nantes. Parallèlement, il y avait l'Orbis picture show faisant un petit état des lieux du dessin contemporain, le tout -évidemment- avec un résultat inégal (Au menu, parmi ceux que je connaissais (vu que je suis loin d'être spécialiste, ça va être vite fait : Glen Baxter, Charles Burns, Willem... et des tas d'autres dont j'ai pas retenu les noms)).
Une lecture.
De poésie en plus.
Charles Pennequin (plus un batteur (en l'occurence Eric Pifeteau, Ex Little Rabbit, Secte Machine etc).
Charles Pennequin fait de la poesie fleuve en crue, suite de boucles imparfaites qui se complètent, comme un espèce de marabout d'ficelle âpre prennant alternativement la forme d'une longue logorrhée ou d'un collage surréaliste de slogans.
Alignés comme un long wagon de sons, les mots arrivent métronomiquement et forment lentement des images qui s'empilent les unes sur les autres. Peu de variations de rythme, ni d'intensité, même quand Pennequin s'est mis à déambuler dans le public avec un mégaphone.
Autant dire que c'était pas la bonne adresse pour la marrade...
Mais il y a un temps pour tout : un pour rigoler, et un pour la poésie contemporaine un chouia absconde à l'achimie expressive, et des tas d'autres (temps) pour des tas d'autres choses
Bref, le dispositif n'avait rien de révolutionnaire (mais qui a dit qu'il fallait l'être ? comme l'a dit Pennequin lui même hier, tout à été fait, on vie toujours dans l'après*) Mais particulièrement adapté à sa poésie en prose...
http://poezibao.typepad.com/poezibao/2008/05/anthologie-pe-4.html
http://www.pol-editeur.fr/catalogue/ficheauteur.asp?num=5732
* Quelque chose dans ce style et en résumé ; c'est de mémoire. A moins aussi que je me sois complètement fourvoyé (cette remarque valant au passage pour à peu près tout)
Tout ça à l'Atelier, chouette lieu de Nantes. Parallèlement, il y avait l'Orbis picture show faisant un petit état des lieux du dessin contemporain, le tout -évidemment- avec un résultat inégal (Au menu, parmi ceux que je connaissais (vu que je suis loin d'être spécialiste, ça va être vite fait : Glen Baxter, Charles Burns, Willem... et des tas d'autres dont j'ai pas retenu les noms)).