Mise en abyme : un nouveau champ d'application
Selon wikipedia, la mise en abyme est "un procédé consistant à incruster une image en elle-même, ou, d'une manière générale, à représenter une œuvre dans une œuvre de même type".
Pour apporter un peu de chair à cette définition un peu séche, on peut par exemple songer à la célébrissime Vache qui rit. Le procédé s'applique aussi à la littérature, ("Si par une nuit d’hiver un voyageur" d'Italo Calvino ou le Goncourt d'il y a 3-4 ans, "Trois jours chez ma mère" (François Weyergans) (1)) au théâtre "6 personnages en quête d'auteur" et le cinéma (Ca tourne à Manhattan, The Player....etc.).
Il peut s'appliquer à plein d'autres domaines(3).
Mais restons dans celui du cinoche :
Polanski, nous a montré (à son insu) une application peu commune et de plus en plus fréquente (2) de la mise en abyme : la mise en abyme journalistique.
Ainsi, hier, ça ne t'a pas échappé, lecteur, le grand artiste qui -une fois de plus à son insu- a réussi à mettre Frédéric Mitterrand en sourdine a été libéré sous caution.
Les reportages, sujets, articles... en provenance de Gstaad ont fleuri comme les boutons d’acné sur l’adolescent. Et pour mettre quoi en avant ? ben… surtout qu'il y'avait beaucoup de journalistes dans la neige, et que c'était certainement très exagéré…
Déterminer si c'est une mise en abyme ou un abîme tout court est encore à débattre.
(1) une série de 2 étant scientifiquement trop limitée pour affirmer que le procédé appliqué à la littérature ne donne que des livres pénibles. Ceci dit, je recommande fortement de s'abstenir de lire les deux sus-cités. Parce que pffff... quelle purge !
(2) par exemple, je me souviens d'un tas de sujets sur les journalistes "Embedded" en Iraq
(3) Pas sûr par exemple que ceci soit véritablement une mise en Abyme.
Mais c'est tellement formidable...
Pour apporter un peu de chair à cette définition un peu séche, on peut par exemple songer à la célébrissime Vache qui rit. Le procédé s'applique aussi à la littérature, ("Si par une nuit d’hiver un voyageur" d'Italo Calvino ou le Goncourt d'il y a 3-4 ans, "Trois jours chez ma mère" (François Weyergans) (1)) au théâtre "6 personnages en quête d'auteur" et le cinéma (Ca tourne à Manhattan, The Player....etc.).Il peut s'appliquer à plein d'autres domaines(3).
Mais restons dans celui du cinoche :
Polanski, nous a montré (à son insu) une application peu commune et de plus en plus fréquente (2) de la mise en abyme : la mise en abyme journalistique.
Ainsi, hier, ça ne t'a pas échappé, lecteur, le grand artiste qui -une fois de plus à son insu- a réussi à mettre Frédéric Mitterrand en sourdine a été libéré sous caution.Les reportages, sujets, articles... en provenance de Gstaad ont fleuri comme les boutons d’acné sur l’adolescent. Et pour mettre quoi en avant ? ben… surtout qu'il y'avait beaucoup de journalistes dans la neige, et que c'était certainement très exagéré…
Déterminer si c'est une mise en abyme ou un abîme tout court est encore à débattre.
(1) une série de 2 étant scientifiquement trop limitée pour affirmer que le procédé appliqué à la littérature ne donne que des livres pénibles. Ceci dit, je recommande fortement de s'abstenir de lire les deux sus-cités. Parce que pffff... quelle purge !
(2) par exemple, je me souviens d'un tas de sujets sur les journalistes "Embedded" en Iraq
(3) Pas sûr par exemple que ceci soit véritablement une mise en Abyme.
Mais c'est tellement formidable...