... c'est une cho-seu qu'on ne verra jamais
Moi, la crise. Je connais. je suis né avec.
Et je suis pas le seul !
Les tocards des Lundi au soleil aussi.
D'ailleurs, eux, ils n'ont pas attendu 2009.
L'histoire se passe au début des années 2000, au nord de L'Espagne (je dirais Galice, mais j'en sais rien). Le chantier Naval a fermé, laissant un tas de ses ex-employés sur le carreau.
Parmi eux, la bande à Santa forme une belle bande de laissés pour compte, entre bières, petits boulots, et illusions auxquelles ils peinent à croire.
Ça pourrait être larmoyant.
Ca ne l'est pas.
Plutôt un film solide, chevillé au réel, qui joue avant tout la sincérité et refuse farouchement le romantisme. Au lieu d'une trame générale claire, on a plutôt un ensemble de pièces qui, assemblées, dessinent tous la fierté perdue de ces nouveaux paumés. Résolus à ne rien céder, leurs petites victoires quotidiennes deviennent épiques.
Pas de romantisme, donc mais la petite musique de la poésie quotidienne.
Parfois triste, parfois gaie.
Bien sûr, dans le genre il y a Ken Loach... on ne peut pas s'empêcher d'y penser. Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, il n'a pas l'exclusivité du cinéma social : c'est que des prolos sur la touche, on en trouve dans toute l''Europe !
Les lundis au soleil soutiennent plutôt bien la comparaison, d'autant plus qu'il ne me semble pas qu'on soit ici en présence d'un simple décalque ibérique de la grisaille britannique.
Il faut croire que les espagnols sont un chouia plus rigolos de nature...
Au final, les lundis au soleil font un peu penser aux films de l'entre deux-guerres (je sais pas pourquoi, il y a un petit Duvivier dedans). Du cinoche à Papa, qui ne marque peut-être pas une étape esthétique majeure, mais qui au moins tient la route
Quelque chose me dit qu'on a pas fini de voir des films dans ce style. S'ils sont aussi réussis, ça sera pas si mal (sauf qu'à force, ça peut foutre un coup au moral)
Et je suis pas le seul !
Les tocards des Lundi au soleil aussi.
D'ailleurs, eux, ils n'ont pas attendu 2009.
L'histoire se passe au début des années 2000, au nord de L'Espagne (je dirais Galice, mais j'en sais rien). Le chantier Naval a fermé, laissant un tas de ses ex-employés sur le carreau.Parmi eux, la bande à Santa forme une belle bande de laissés pour compte, entre bières, petits boulots, et illusions auxquelles ils peinent à croire.
Ça pourrait être larmoyant.
Ca ne l'est pas.
Plutôt un film solide, chevillé au réel, qui joue avant tout la sincérité et refuse farouchement le romantisme. Au lieu d'une trame générale claire, on a plutôt un ensemble de pièces qui, assemblées, dessinent tous la fierté perdue de ces nouveaux paumés. Résolus à ne rien céder, leurs petites victoires quotidiennes deviennent épiques.
Pas de romantisme, donc mais la petite musique de la poésie quotidienne.
Parfois triste, parfois gaie.
Bien sûr, dans le genre il y a Ken Loach... on ne peut pas s'empêcher d'y penser. Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, il n'a pas l'exclusivité du cinéma social : c'est que des prolos sur la touche, on en trouve dans toute l''Europe !
Les lundis au soleil soutiennent plutôt bien la comparaison, d'autant plus qu'il ne me semble pas qu'on soit ici en présence d'un simple décalque ibérique de la grisaille britannique.
Il faut croire que les espagnols sont un chouia plus rigolos de nature...
Au final, les lundis au soleil font un peu penser aux films de l'entre deux-guerres (je sais pas pourquoi, il y a un petit Duvivier dedans). Du cinoche à Papa, qui ne marque peut-être pas une étape esthétique majeure, mais qui au moins tient la route
Quelque chose me dit qu'on a pas fini de voir des films dans ce style. S'ils sont aussi réussis, ça sera pas si mal (sauf qu'à force, ça peut foutre un coup au moral)